Sir Gawain and the Green Knight (ca1400) / film The Green Knight

Edition retenue :

Armitage, Simon, Sir Gawain and the Green Knight, A New Verse Translation, New York and London, Norton, 2007.(https://wwnorton.co.uk/books/9780393060485-sir-gawain-and-the-green-knight-)

Attention : il s’agit bien de l’édition bilingue, non de la traduction seule publiée par Simon Armitage, également chez Norton, en 2021 ; ni de la traduction seule du même auteur publiée chez Faber & Faber.

L'œuvre, longue de 2530 vers, est présentée en édition bilingue moyen-anglais et anglais moderne. La traduction moderne, extraordinairement puissante, est effectuée par un poète originaire de la même région que l’auteur du Gawain, qui comprend et transmet de la façon la plus profonde et saisissante l’importance de l’oralité au sein de la tradition allitérative à laquelle se rattache le poème. Elle rend justice à la richesse poétique de l’œuvre, dont l’esthétique est entièrement au service du propos. Ainsi, le poète a recours, outre l’allitération, à la technique dite du « bob-and-wheel » – chaque strophe, de longueur inégale, composée de vers longs allitérés, s’achève sur un vers très court marqué par un seul accent tonique et suivi de quatre vers courts, rimés et allitérés, qui constituent un retour, un commentaire, une pirouette ironique après la narration accomplie dans les vers longs. Armitage réussit à restituer l’intégralité de ces procédés dans une langue dynamique et vigoureuse, dont la richesse lexicale est fidèle à celle déployée par l’auteur original.

Présentation de l’œuvre : SGGK, roman de chevalerie, appartient au genre du roman médiéval en vers, appelé en anglais romance ; le terme anglais est souvent utilisé en français au féminin ou parfois au masculin (André Crépin) pour désigner cette catégorie d'œuvres. Parmi ces textes, c’est sans doute le plus connu et le plus admiré ; une œuvre divertissante, intrigante et vibrante, qui se joue des paires opposées pour explorer et dépasser un schéma binaire – sentence et solace, jeu et sérieux, circularité et linéarité, norme et transgression, public et privé, intérieur et extérieur, temps festif et temps ordinaire, privation et hospitalité, générosité et trahison…

C’est également une œuvre fondatrice pour la démarche éco-critique dans la littérature de langue anglaise. Simon Armitage qualifie SGGK de « first eco-critical poem ». Avec la figure moqueuse du Chevalier Vert – qui associe les marqueurs de civilisation et de sauvagerie, les signes de paix et d’hostilité – et le voyage d’hiver de Gawain à travers la péninsule du Wirral, le poème explore les rapports entre humain et non-humain, l’altérité, la relation agonistique de l’homme à un paysage qui pourrait pointer vers le sublime mais demeure incarné dans une nature oscillant entre contrôle et sauvagerie, entre forest et wilderness. Le végétal, le minéral et l’animal sont détaillés de la façon la plus explicite et tranchante, menaçant d’anéantir l’humain dont on ne sait plus s’il incarne l’ordre social ou l’altérité. Les trois journées de chasse où l’on assiste en détail à la poursuite de la proie, à sa mise à mort et son dépeçage, dessinent, quant à elles, un contrepoint tendu, vectorisé, à la chasse en chambre dont Gawain est le gibier.

Le poème offre aussi une exploration stylistique et philosophique de l’impermanence face à la transcendance : la poétique fondée sur le jeu de la forme close et de l’ouverture, du cycle et de la rupture, des vers courts et longs, offre un miroir à l’alternance qui est le lot du voyage de la vie humaine. Dès la première strophe, qui renvoie à la fondation mythique de la Grande-Bretagne par Brutus, fidélité et trahison, bonheurs et catastrophes sont annoncés comme inévitables et préfigurent les tensions ultérieures. Le Beheading game, jeu familier du temps de Noël, devient, entre humour et sérieux, promesse de décapitation véritable. La dernière strophe du poème entretient jusqu’au dernier mot cette résistance fertile de l’ambiguïté, entre victoire et défaite de Gawain, réconciliation courtoise et commémoration de sa faute.

De fait, plus que tout autre poème narratif évoquant la matière arthurienne, SGGK met en tension au travers de Gawain, neveu d’Arthur et meilleur chevalier, l’idéal intenable des valeurs chevaleresques ; le conflit entre loyauté et courtoisie ; l’impossible absolu incarné par le motif du pentacle (pentangle), représenté sur la face extérieure du bouclier de Gawain et qui symbolise, entre autres, l’interdépendance des vertus chevaleresques. Le texte met en scène de façon tragi-comique le déplacement ironique de la menace, qui ne provient plus d’un ennemi extérieur, mais de la tentation courtoise et érotique au sein de l’espace normalement protecteur du château. Le courage physique et moral entre en conflit avec le désir de survie, la ruse avec le respect du serment.

Cette mise en scène de tensions multiples est amplifiée par une temporalité stratifiée et instable : après le temps mythique du récit de fondation vient le temps linéaire du récit aventureux. L’épreuve de Gawain – le défi lancé par le Chevalier Vert – s’achève un an tout juste après l’irruption de ce dernier à la cour arthurienne ; mais l’épreuve sociale de réintégration à la cour se déroule dans un temps indéfini, ordinaire, qui n’est plus celui de la fête. Le rythme des saisons pourrait scander les quatre grandes parties du poème, qui est divisé en quatre fitts, ou sections ; le lecteur / auditeur est bercé par la réassurance d’un temps naturel cyclique auquel sont associées les fêtes liturgiques. Mais le narrateur met en garde contre cette fausse certitude : la fin, dit-il, n’est jamais semblable au commencement. Le temps humain est bien linéaire et c’est vers sa mort que se dirige Gawain.

La mort conçue comme fin possible et assumée dans le cadre du code chevaleresque n’est cependant pas la fin ultime : le poème s’inscrit également dans une perspective théologique, que l’on peut relever factuellement à travers un calendrier aventureux structuré par de grandes fêtes liturgiques (Noël, All Hallows), mais aussi symboliquement lors de cet acmé du poème que constitue la ‘confession’ de Gawain au Chevalier Vert dans la scène à la Chapelle verte. Confession non religieuse - la “chapelle” a tout d’une caverne intérieure - mais confession tout de même de la part de Gawain qui reconnaît avoir manqué à sa parole (puisqu’il n’a pas restitué au châtelain Bertilak la ceinture protectrice offerte à lui, Gawain, par l’épouse de Bertilak). La plus grande humanité de Gawain s’inscrit dans ce moment-clé où il admet sa faute, son manquement à la vertu de truthe. C’est là que Gawain - et à travers lui, potentiellement, la cour arthurienne - accepte la faillibilité humaine, et cette acceptation est le premier pas vers le Salut. L’une des grandes questions qui se posent à l’issue du poème est celle de l’“avancement” moral et religieux de la cour : cette assemblée, décrite comme jeune et inexpérimentée dans les railleries du Chevalier Vert, progresse-t-elle à l’instar de Gawain ?

Du point de vue de la technique poétique, SGGK participe, avec Piers Plowman et le Morte Arthure allitératif entre autres, à l’alliterative revival de la fin du Moyen-Âge. Sa cadence particulière, adossée à sa richesse lexicale, en fait un texte à la puissance d’expression poétique exceptionnelle ; un texte qui demande à être dit – performed – et entendu, bien plus que lu de manière silencieuse. Le poème est empreint de théâtralité, d’abord présenté par le narrateur comme un lai entendu in toun - en ville - puis ponctué de dialogues qui intensifient les veines tragique et comique. Si la cour arthurienne est par définition le lieu de l’étiquette et de la mise en scène courtoise, le château de Hautdésert – la cour du seigneur Bertilak, où Gawain fait halte pendant son voyage et qui fait pendant à la cour arthurienne – possède l’élégance d’un « ornement de table », mais est aussi un théâtre où tous les personnages jouent un rôle à l’intérieur du rôle, trompent, détournent, se déguisent.

Enfin, la technique allitérative ne relève pas simplement de la poétique : une lecture politique du style allitératif tel qu’il est revisité à la fin du Moyen-Âge, montre qu’il concerne un ensemble de poèmes empreints d’une conscience historique, qui mettent en scène des figures d’un passé volontairement mis en dialogue avec le présent médiéval – ici le Chevalier Vert, la fée Morgane, ailleurs des sorciers égyptiens ou des ancêtres disparus. Le Chevalier Vert, associé au motif sculptural du Green Man, figure païenne légendaire vaguement menaçante, est aussi un seigneur provincial qui vit dans le temps de la cour arthurienne, mais aux marges du royaume. Explorant de façon visible la question de savoir qui sont les détenteurs de la véritable chevalerie, le poème examine également, mais de façon plus implicite, les relations complexes et conflictuelles entre la cour royale, sophistiquée mais inexpérimentée, centrée sur la figure d’Arthur/Richard II et la petite noblesse conservatrice des North West Midlands, de plus en plus dépendante d’une carrière à la cour à la fin du XIVe siècle.

Conclusion : comme souvent dans la littérature médiévale, SGGK, œuvre parfaitement menée, est en apparence achevée, mais réellement « œuvre ouverte » – une exploration des incertitudes dissimulées derrière des types ou des situations clairement nommés ou décrits. De même que la plus sérieuse menace sur l’honneur chevaleresque surgit au sein de l’élégant château de Hautdésert, où Gawain trouve refuge après la traversée de la wilderness of Wirral, c’est à travers des valeurs stables comme l’ordre, le décorum, la régularité, la coutume, le contrat… que s’infiltrent des contradictions, des possibilités alternatives, des remises en cause incessantes. Une œuvre profonde et divertissante, où le sens, constamment, affleure et s’échappe.

Note : attentes du jury quant au rapport à entretenir avec l’original moyen-anglais, en particulier à l’oral

En aucun cas les candidats ne sont considérés comme des médiévistes en puissance, pas plus, mais pas moins, qu’ils ne sont des spécialistes a-priori de tout autre siècle dans ce concours si fermement structuré par sa vocation généraliste. Sauf exception très bienvenue, à l’écrit les citations se rapporteront à la traduction en anglais moderne ; de même, à l’oral, les commentaires porteront sur la version en anglais moderne. En revanche et en particulier à l’oral, on conseillera aux candidats d’avoir en tête quelques éléments de linguistique diachronique, de manière à pouvoir effectuer des repérages simples dans les choix lexicaux (cf l’exemple 2 plus bas), voire la syntaxe. L’AMAES (Association des Médiévistes Anglicistes de l’Enseignement Supérieur) mettra en ligne à la disposition de tous des éléments simples pour aider candidats et préparateurs sur ce point.

Par-dessus tout, la technique poétique fondamentale de SGGK étant celle de la tradition allitérative, et la nature du texte étant intimement liée à une esthétique de la performance, il serait dommage de se priver de la possibilité d’aller vers “la page de gauche” de l’édition bilingue pour identifier, dans l’original, la sonorité sur laquelle porte l’allitération. Cela afin de pouvoir, sans appréhension, montrer par une lecture orale en quoi le sens du vers est soutenu par l’allitération, en particulier dans le texte d’origine : l’allitération peut se retrouver à l’identique, ou non, en anglais moderne. On donnera ici deux exemples emblématiques, l’un montrant un parallélisme entre les deux versions du texte, l’autre un écart ; les deux sont situés lors de la première partie du voyage de Gawain vers la Chapelle verte. Tout d’abord, au v. 747, l’hiver est si rude que, dans ce qui est peut-être l'unique effet de pathetic fallacy de tout le poème, les oiseaux eux-mêmes peinent à chanter ; il est aisé de faire observer que la version de S. Armitage (“pipe pitifully into the piercing cold”) est très fidèle au texte original : “That pitosly ther piped for pyne of the colde.” Second exemple, qui illustre cette fois la transformation poétique effectuée par S. Armitage : le paysage d’hiver comporte une description très détaillée des forêts, collines et amoncellements de roches figés par le froid. La neige fondante des sommets se transforme en stalactites de glace qui menacent le chevalier (v. 731-32) ; l’original a une résonance onomatopéique : “Ther as claterande fro the crest the colde borne rennes, / And henged heghe over his hede in hard ysse-ikkles.” La version moderne, au contraire, se démarque par une esthétique qui relève plus de l’explicitation (telling) que du showing, avec une allitération beaucoup moins sonore dans le premier vers : “were meltwater streamed from the snow-capped summits / and high overhead hung chandeliers of ice” ; bien sûr, l’insistance tombe spontanément sur ces “chandeliers of ice”, polysyllabiques et spectaculaires en tant que tels, mais d’une manière bien différente d’un original aux sonorités presque mimétiques. Voilà le genre de remarque que l’on peut attendre, sans exigence inopportune, de la part des candidats.

En résumé : Ainsi, à l’issue d’un peu de pratique avec les préparateurs, un “aller-vers” constructif envers le texte d’origine, en complément des micro-lectures du texte moderne, sera valorisé, en particulier lorsqu’il s’agira d’illustrer la technique allitérative, sans que les candidats ne doivent se montrer à l’avance inquiets d’une prononciation légèrement approximative du texte original. Les renvois à ce dernier, voire la lecture d'un passage de l'original, sont fortement encouragés et ne pourront que servir les candidats, de même que des remarques sur la traduction, si elles sont pertinentes. Les préparateurs pourront mettre à la disposition de tous des liens (accessibles à partir du site de l’AMAES, https://amaes.fr/), vers des lectures du poème en moyen-anglais disponibles en ligne, à titre d’entraînement possible – et non de modèle à reproduire à la perfection.

Claire Vial, Université Sorbonne Nouvelle

Film The Green Knight (David Lowery, 2021)

L’adaptation filmique du poème narratif est une œuvre à part entière, elle aussi d’une grande richesse, en aucun cas asservie à l’original. Sa coloration d’ensemble, plus sombre au propre comme au figuré, n’empêche pas la survenue de l’humour. On pourrait dire que le film ouvre des perspectives, signale des ambiguités qui sont déjà présentes dans l'œuvre d’origine, mais atteint cette mise en suspension par d’autres moyens… tout en proposant également ses propres interrogations.

Ainsi, par exemple, Lowery prend le parti pris de montrer une cour arthurienne vieille et vieillissante, à rebours de la (très) jeune cour dépeinte dans le poème. Dans le film, seul Gawain est un jeune chevalier. Cette insistance sur le déclin de l’ordre arthurien via la faiblesse de sa pièce centrale, Arthur, peut renvoyer à d’autres œuvres, littéraires et filmiques (voir les derniers livres du Morte Darthur de Thomas Malory (1471), ou l’esthétique des dernières séquences du film Excalibur de John Boorman (1982)). La représentation, à plusieurs reprises, d’une “Terre Gaste”, renvoie aussi bien à Chrétien de Troyes dans le conte du Graal, que, à nouveau, au film Excalibur - sans omettre, entre temps, l’aridité désespérée de certains moments de The Waste Land de T.S. Eliot. Le présent film ne manque pas d’interroger le potentiel de renouveau qui est mis en hypothèse, mais surtout profondément dénié, dans la caractérisation de Gawain. Le Chevalier Vert lui-même, qui n’a justement rien de “vert” ni de chevaleresque, mais tout d’un gigantisme (tolkienien peut-être ?) fait d’écorce brune, profondément parcourue de veines, ne se pose pas en voix et voie possible de renouvellement, mais bien plutôt de questionnement, questionnement collectif eu égard à l’ordre chevaleresque, et individuel, ontologique, pour Gawain.

Pour élargir le propos du film comme palimpseste, chambre d’échos ou intertexte, on prendra en considération, non seulement le contexte de production spécifique – voir à cet égard la bibliographie portant sur les théories de l’adaptation – mais aussi, en se fondant sur la notion de “collective unconscious” au cinéma reprise par Umberto Eco, ce que le film de Lowery représente en tant que produit dérivé aux nombreuses citations intermédiatiques issues d’autres films cultes : Excalibur, déjà nommé, mais aussi d’autres films ou séries TV médiévalisantes plus récentes. Ainsi, l’éclairage très sombre choisi pour représenter la période médiévale est à replacer dans le tropisme actuel perceptible dans des films et séries tels que The Hollow Crown de Sam Mendes, ou The Last Duel, de Ridley Scott. Ce collage intertextuel se prête enfin à une interprétation de type transmédiatique (voir en bibliographie les travaux de Jenkins), car le film se réfère à des franchises qui relèvent de la fantasy (Willow, de Ron Howard), de la science-fiction (le personnage de Groot de Marvel Cinematic Universe), comme du médiévalisme.

L’esthétique postmoderne du film est d’une diversité réjouissante, depuis l’utilisation de marqueurs visuels médiévaux ou médiévalisant - tableaux accrochés aux murs, cartouches aux inscriptions gothicisantes ou celtisantes entre les séquences - jusqu’à la fin ouverte, non pas double mais triple - on veillera à ce propos à regarder l’intégralité du film, c’est-à-dire jusqu’au générique de fin et au-delà. Cette esthétique est-elle entièrement maîtrisée ? On se demande parfois si le médiévalisme est conçu comme le véhicule d’un questionnement postmoderne abouti, ou s’il procède d’un effet de réel, voire d’un effet documentaire plus superficiel : quoiqu’il en soit, le jeu est multiple, entre effet de présence d’un Moyen-Âge restitué sous une forme délibérément sombre (obscurité, saleté, bruits ambiants…) et réécriture des stéréotypes arthuriens à la fois visuels et narratifs, le tout au sein d’une adaptation qui oscille entre réalisme, magie et séquences quasi-oniriques.

L'ambiguïté inhérente à l’œuvre originelle est démultipliée dans le film par des effets de dédoublement, structurels comme dans cette fin ouverte – ou pas tant que cela – et dans la construction du personnage de l’épouse du châtelain Bertilak, incarnée par la même actrice que la maîtresse de Gawain, dont le personnage est un ajout propre à la version filmique. La gamme chromatique restreinte, la réécriture de lieux ou de tropes arthuriens attendus, les intérieurs très sombres et les scènes d’extérieur souvent oppressantes créent des effets de déterritorialisation mettant en doute la validité du code chevaleresque avec beaucoup d’efficacité, tout comme le poème s’y attache, mais avec des moyens tout autres. La notion de choix et d’engagement, de respect de la parole donnée – le choix individuel du chevalier étant toujours lié à ses conséquences sur toute la cour – très prégnante dans le poème, est portée dans le film à un niveau structurel qui juxtapose des strates à la fois narratives et temporelles divergentes, analogues aux différents chemins et cheminements empruntés par le chevalier qui est dépeint comme pris, emprisonné même, dans une arborescence de possibles enfermants.

L'œuvre est donc nourrie d’intersémioticité ; les candidats auront amplement matière à explorer celle-ci, tout en commençant, plus simplement, par l’analyse des qualités d’adaptation, au premier chef au plan narratif – structure et temporalité en particulier – sans se limiter à cet aspect. On rappelle que le libellé des sujets, à l’écrit comme à l’oral, indique toujours de manière très explicite la prise en compte du film ; dans le cas d’un commentaire de texte, des ouvertures vers des aspects précis du film seront bienvenues si elles sont justifiées, sans se substituer à l’analyse littéraire.

Claire Vial (Université Sorbonne Nouvelle), en collaboration avec Sandra Gorgievski (Université de Toulon)